MON HISTOIRE
J’ai intégré la faculté de Psychologie dans le but de devenir psychologue clinicienne. Pour financer mes études j’ai occupé ce que l’on appelle de « petits jobs ». La première fois que j’ai découvert le monde de l’entreprise, un déclic s’est opéré. J’ai tout de suite compris que mon attrait pour cette structure complexe et passionnante, ne serait pas éphémère. Je ne la juge pas, je l’observe, avec ses forces et ses faiblesses, depuis 2001.
Il n’y a pas de « petit job »…
À cette époque je travaille dans la grande distribution et j’observe ma collègue. Ce n’est pas un « petit job » pour elle. J’ai arrêté d’utiliser cette expression depuis. Le travail y est physique, parfois ingrat, le manager sympa, parfois maladroit, l’équipe soudée, parfois pas. Le monde du travail est, en effet, une sphère exigeante qui sollicite des capacités à la fois physiques, intellectuelles et psychologiques.
La transition en entreprise
Lors de ma seconde expérience professionnelle, je suis épatée par la force, l’aisance et la compétence de certains de mes collègues ; ceux qu’on appelle les “seniors”. Malgré leurs nombreux atouts, je lis leur colère face au manque de reconnaissance qu’ils ressentent. Les consignes, leur travail, leurs outils et finalement les valeurs de leur entreprise changent. Je lis leur souffrance. Je vois la maladresse d’un manager qui ne dispose pas de ressources adaptées pour gérer cette situation, difficile à vivre pour lui aussi. C’est l’escalade de la démotivation, du conflit, du mal-être au travail.
Provoquer le cercle vertueux
Pourtant, la spirale peut s’inverser et devenir positive lorsque les objectifs de chacun sont clairs et que la communication est fluide. L’investissement valorisé et le travail deviennent alors source d’épanouissement personnel. Il existe tant de richesses et de belles synergies à exploiter au sein d’une équipe où chacun trouve sa place !
Accompagner l’épanouissement au travail: une vocation
Je décide alors de ne plus seulement observer mais d’agir pour aider les personnes à être comprises, reconnues et épanouies dans leur travail.
Je visite les entreprises des différents secteurs d’activité et de toutes tailles. Je travaille avec les différentes strates de management pour comprendre leurs problématiques. Je rencontre les collaborateurs pour écouter leurs difficultés. J’affûte mon positionnement vis-à-vis des chefs d’entreprise. Je développe mes capacités d’analyse, d’écoute et d’adaptation pour avoir le bagage nécessaire afin de devenir psychologue du travail.
